HENRI WAGNEUR
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   MICHÈLE  ou une moitié qui compte double

No: 62 posté le 31.03.2024

Elle  doit être complétement folle pour me suivre depuis si longtemps !

1) LA RENCONTRE... FATALE !

En 1966 lors d’une balade dans les bois de Versoix, il m’est arrivé une aventure qui a chamboulé tout le reste de mon existence (avec bonheur) :
En effet, toujours sur le dos de mon Choucas, je galopais sur un sentier étroit et en zigzag entre deux chemins forestiers dans les Bois de Versoix, avant que la création des pistes cavalières interdise aux cavaliers les cheminements sur ces sentiers hors des pistes. (Les pistes cavalières furent ma création, les premières dans le canton de Genève).
Soudain au détour d’une courbe j’aperçois une cavalière échevelée (sans bombe) au grand galop se dirigeant droit sur moi. La courtoisie veut que les cavaliers se croisant passent au pas ; j’arrêtai Choucas car  ce chemin très étroit, entre les arbres, obligeait par conséquent de laisser le passage en se mettant sur le côté. Je vis rapidement que cette cavalière essayait en vain de ralentir son cheval et Choucas voyant arriver ce duo improbable tenant tout le passage s’énerva et se mit à bouger, il finit par se mettre, bien contre mon gré, en travers du chemin. (Il avait dû deviner, je pense !) La cavalière dû par force, obtempérer, et son cheval exécuta un « sliding stop » forcé en bousculant Choucas, elle failli perdre l’équilibre et terminer dans mes bras (là c’est la version dans mes rêves...).
Enfin après avoir repris ses esprits (et moi les miens) cette cavalière m’expliqua qu’elle avait loué le cheval à un propriétaire de chevaux de Chavannes-de-Bogis (brocanteur de métier). Je connaissais cette triste personne poursuivie par la SPA de Nyon pour ses chevaux maigres, loués à n’importe qui et qui rentraient souvent sans leurs cavaliers à travers champs. Elle m’expliqua aussi que c’était la troisième ou quatrième fois qu’elle montait à cheval... Je lui proposai de la raccompagner jusqu’à l’écurie en essayant de la convaincre de ne plus mettre les pieds dans cette écurie douteuse, et que je pourrais volontiers lui donner quelques cours avec un de mes deux chevaux.
Hum ! Assez fine la drague ?
Elle me parla en route de sa vie ; je découvris qu’elle était la fille du syndic de Chavannes-des-Bois et qu’elle travaillait avec son père à l’exploitation agricole en parallèle d’une école ménagère à l’Isle. Elle me dit enfin son nom : Michèle...
Boum !     Le vrai coup de foudre !    Merci Choucas !
Quelques mois plus tard, afin de me rapprocher de ma dulcinée, j’installai Choucas dans une petite écurie à côté de chez elle et mon père y transféra en même temps sa jument palomino, Brigitte qu’il possédait depuis peu.
Moi je travaillais à Genève dans le bureau d’ingénieurs Kustner SA et je dessinais des machines pour l’emballage du beurre et des petits fromages.
Fin 1966 mon père apprit qu’il y avait une maisonnette à vendre à Chavannes-Des-Bois. Il vendit le chalet de Tannay et acquit cette bâtisse pour un bon prix.

2) CHAVANNES-DES-BOIS
En 1967 c'est avec mon père et moi que nous agrandîmes la maisonnette de Chavannes pour que je puisse disposer d’un appartement en vue d’un éventuel mariage... Qui sait ?


3) LE MARIAGE
Le 26 octobre 1968 c'est le mariage avec Michèle qui depuis n’a pas cessé de m’épauler et de partager toutes mes folies.
 Cette même année je stoppe ma collaboration avec la maison Kurstner qui m'avait demandé instamment de continuer à faire des plans de machines depuis ma maison.
C'était trop dur de conduire mes deux activités ensemble.

4) LE MANÈGE DES BOIS

Puis je prends ma décision : je laisse tomber ma profession d’ingénieur et vais créer à Chavannes-des-Bois un manège. Mon père m’encourage et une écurie de douze box est construite ainsi qu’un paddock en copeau sur la petite parcelle de seulement 5'000 mètres carrés. Très vite les clients affluent, de nouveaux chevaux arrivent. Dès lors avec l'aide inconditionnel de mon épouse, l'écurie s'agrandit d'un manège, d'une école d'équitation sur poneys et d'un élevage basé sur l'étalom DOMINO .
Et jusqu'en 1978 le manège pris en essort incroyable avec à la fin plus de 50 chevaux et poneys. Et celà grâce toujours à ma moitié, qui compte double !


5) SHOW BUSINESS !

En 1979  grand départ pour la vie de nomade en commençant en Suisse auprès du Cirque Nock.
Puis c'est la folie, les plus grands cirques du monde nous veulent et c'est : L'Allemagne, les USA, l'Italie, etc... une vraie folie avec bien entendu le consentement de Michèle qui m'aide dans tous mes délires...


6) RÉSUMÉ EN IMAGES !

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