HENRI WAGNEUR
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   MES MAÎTRES

No: 58 posté le 19.02.2024

Ceux grâce à qui je peux oser prétendre être "un homme de cheval" ?
Je ne peux pas les citer tous, mais ceux-ci m'ont le plus influencé et je leur dois tout.
Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci !Merci !

C'est au manège de Meyrin que René Duclos ancien écuyer du Cadre Noir de Saumur a été un  professeur sévère mais juste, il a été le premier à croire en moi, même s'il m'en a fait bavé.
Je me rappellerai toujours qu'il enseignait parfois assis sur une jument nommée Comtesse une très longue chambrière dans la main et il arrivait même qu’il me touche avec pour me corriger. Une terreur pour certaines cavalières ; un tantinet misogyne je suppose.
Il ne prenait pas de pincette pour nous instruire.

Le Capitaine Puech ancien capitaine de "Spahis", sévère aussi, militaire, très attachant, il m'a appris la rigueur et le respect des chevaux.

Si on lui offrait un petit verre au bar du manège, il nous racontait ses aventures en Indochine. . . C'était passionnant.


Le Commandant Jean Licart, ancien chef du Cadre Noir de Saumur, venait aussi régulièrement à Meyrin. Je m'étais inscrit à un stage avec lui. Nous étions cinq ou six dans chaque cours, mais j'étais le seul garçon, j'avais dû emprunter des gants, une veste afin de ne pas trop dénoter par rapport aux filles de notables présentes à ses cours. Je montais Choucas qui n'était pas encore à moi. A début du premier cours nous étions au pas et le Commandant ne me quittait pas des yeux. Je me sentais mal ; Avais-je oublié quelque chose ? Avais-je oublié de fermer ma braguette ? J'essayais de me tenir droit, les talons en bas et je me senti encore plus mal lorsqu'il me demanda de l'approcher. Je m'arrêtai à côté de lui. Je tremblais de trouille. Il mit sa main sur ma cuisse et me dit :
- " Vous savez à quoi vous ressemblez sur ce charmant petit cheval noir ?"
Je bredouillis tant bien que mal, pendant que les filles gloussaient sur leurs chevaux :
- " Mon co…mon comm..." C'est tout ce que j'arrivai à sortir de ma bouche.
Il me répondit :
- "Du calme jeune homme, tenez-vous normalement. Comme vous vous tenez là, vous ressemblez plus à un pot-de-chambre sur un guéridon Louis XVI qu'à un cavalier !"
C'est grâce à lui que j'ai aimé enseigner et utiliser des termes faciles à comprendre.

Nuno Oliveira le grand Maître incontestable portugais venait aussi à Meyrin, j'ai eu la chance de monter ses chevaux. Voici  la page qui lui est dédiée.

Et enfin Henri Chammartin, qui venait aussi régulièrement à Meyrin.
Ce grand champion olympique, classé comme spécialiste des changements de pieds m'aida avec Choucas pour cet exercice qui me posait problème.
Il disait :
 - "A monter des chevaux qui ont été mal dressés, on devient de mauvais dresseurs, des truqueurs en équitation...
Malheureusement en compétition il faut savoir truquer si l'on veut gagner...."

Comme c'est vrai !
La vidéo le montre à Lausanne lors d'une démonstration dans le cadre de l'Expo nationale en 1964. Quand reverrons-nous une telle équitation ?
Bien plus tard il enseigna pendant 7 années dans mon Centre Equestre de Prez-vers-Noréaz jusqu'à la dernière fois qu'il monta à cheval.

Fredy Knie sen. l'incontestable Grand Maître du dressage de chevaux de cirque.
C'est lui qui m'a encouragé à faire le grand saut, et partir sur la route des cirques.
Il m'avait dit :
- " Si je peux dresser des chevaux, tu pourras aussi dresser tous les autres animaux. "
Cela s'est avéré vrai car j'ai été amené aussi à dresser des éléphants, des chameaux, des buffles, des rhinocéros, des tigres, etc...


                                           
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