HENRI WAGNEUR
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LA "DER"     No: 47  posté le 23.12.2023

Il est une coutume dans certains cirques que la dernière représentation de la saison finisse avec un lot de fantaisies tenues secrètes par les artistes.
J’ai connu pour la première fois ce rituel avec le cirque Nock en 1978. Je crois que la direction choisissait toujours une ville pas trop importante, cette année là il s’agissait d’une ville près de Bâle (Liestal ?).
Ce rituel n’était pas permis et Verena Nock nous avait bien averti.


Mais... Cela commença avec Linda Nock, une talentueuse trapéziste au grand balan. J’allais souvent dans les gradins l’admirer et ce soir-là je ne voulais pas la manquer, car elle avait préparé son coup. J’étais assis à côté de sa tante Elvira avec qui elle avait appris et débuté le trapèze. Elle arriva en piste avec plusieurs costumes les uns par-dessus les autres, elle débuta son numéro et à chaque trick elle s’enleva une couche. Sa tante outrée quitta la salle pour ne pas en voir plus. Linda finit quand même dans une tenue décente.
Le maigre public de ce soir-là sembla apprécier les vêtements qui virevoltaient en tombant dans la piste (peut-être en aurait-il voulu voir plus...). Linda épousa quelques années plus tard le célèbre dresseur de fauves Kid Bauer.

Je me rappelle aussi l’aventure du numéro des Safrany, un très bon numéro de vélos. János et Verena décidèrent d’échanger leur costume avant leur prestation. Verena se trouva en « toute » (un pantalon-gilet d’une pièce) avec chemise à jabot et János avec un maillot genre bain pailleté d'une pièce et bas résilles (avec deux pommes dans le décolleté).
Tout se passa à peu près bien jusqu’au moment au János enfourcha son grand monocycle, la « girafe » ... La morphologie d’un homme dans un costume de femme très échancré au niveau de l'entre-jambes ne va pas très bien avec la forme de la selle du monocycle. Résultat : János dû finir son numéro une main cachant deux « choses » de son anatomie décidées à prendre le frais de chaque côté du costume !

Michèle et moi pour notre première saison au cirque, avions mis au point un pas de deux de haute école en costume espagnol, Michèle en selle d’amazone. Nous avions un super orchestre polonais sous la baguette du Maître Tadeusz. Notre numéro commençait avec une entrée au galop nous partions à gauche et à droite, puis retour au centre pour un arrêt et salut. L’orchestre avait une musique d’entrée ajustée et ensuite il y avait l’enchainement de diverses musiques adaptées aux airs des chevaux en commençant par le travail au galop. A la fin nous refaisions un arrêt-salut au centre et sortions en marche arrière « sous les applaudissements ! »
Ce fameux jour de la Dernière, après le salut final, au lieu de partir en marche arrière et sortir, nous sommes repartis comme au début, c’est-à-dire au galop par deux. Le chef d’orchestre ne s’est pas fait berner longtemps ; avec humour, il reprit la musique du début au galop, jouant le jeu, puis il accéléra le rythme nous obligeant aussi à accélérer notre galop, qui finit tel un galop de voltige cosaque. Nous n’insistâmes point ; et répétant notre salut final avec enfin la sortie en marche arrière. Nous avons tous bien rit et l’orchestre aussi.

Pour le  final de tous les artistes,  il y eu aussi quelques « variations » : les Wagneur ne maquèrent pas à cela.. Je présentai Michèle dans sa belle robe espagnole installée dans une brouette de l’écurie ! Tout le monde a bien rit.
Le public n’a rien compris ce jour, mais chacun a fait son numéro sans pour cela le bâcler !

Cela ne se termine pas toujours aussi bien : une autre année dans le même cirque, le dresseur de lions a voulu jouer au transformiste et s’est présenté déguisé en femme avec une perruque blonde. Les lions ne l’ont pas reconnu et l’ont attaqué. Il a pu être sauvé grâce aux directeurs qui n’ont pas hésité à pénétrer dans la cage pour faire sortir les fauves. Malheureusement le dresseur est décédé quelques mois plus tard. . .  


Vous avez des questions sur ce sujet ou sur un autre (soins, équitation) ; n'hésitez pas à me demander. Dans la mesure des mes connaissances je vous répondrai, sans vouloir me substituer aux vétérinaires bien entendu.
N'hésitez pas, contactez-moi par mail, je me ferai un plaisir de vous répondre.

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