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MALÉDICTION AÉRONAUTIQUE ? No: 36 posté le 22.05.2023
Je
me demande pourquoi plus personne ne veut voyager avec moi en avion!
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre !
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1972, désireux de trouver une sellerie pouvant me faire des
selles comme je le désire pour mon magasin de Chavannes-Des-Bois qui
marche très bien, je me rends à San Sebastiàn en Espagne. Il y a la
sellerie Rodrigo qui fabrique des selles imitation « Pessoa » à très
bon prix. L’aéroport de Donostiako est au bord de la mer et si l’on
loupe l’atterrissage, on finit dans l’Océan..
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Au retour je prends un vol interne sur Barcelone, puis un vol Swissair sur Genève. Le départ de San Sebastiàn est prévu sur un Douglas DC3 à deux moteurs à hélices. Avion mythique ! Quelques minutes après le décollage, une fumée sort du moteur droite (là où je me trouve) puis des flammes… Le pilote vient à ma hauteur constater l’état du moteur par le hublot et décide d’arrêter le moteur, ce qui fonctionne. Nous devrons continuer jusqu’à « bon port » avec un seul moteur. Cet avion très rustique peut effectivement voler ainsi. De toute façon il n’est pas envisageable d’atterrir en catastrophe car de San Sebastiàn à Barcelone on ne fait que survoler les Pyrénées. Juste au moment d’atterrir le moteur est réallumé, je ne sais pas pour quelle raison. Au bout de la piste un camion pompier nous attend et asperge de mousse le moteur encore fumant. Le reste du trajet sur Swissair se passe sans encombre... |
En 1976, mon deuxième voyage en avion je
rejoins la Pologne pour acheter des chevaux. D’habitude je m’y rendais
en voiture avec mes collègues marchands de chevaux, Marcel Piccand de
Romont ou Jean Picard d'Orbe. C’est en décembre ou janvier, je ne me
rappelle plus mais il devait faire moins vingt pendant notre séjour. |
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On essaie de se renseigner et on nous dit que du fait qu’il y a seulement 6 personnes pour ce voyage, on n’a pas affrété un avion biréacteur civil. On monte dans l’avion et on décolle pour Zurich, il fait un froid de canard dans l’avion et tout le vol se fait à une altitude entre 100 et 200 mètres. Pour me calmer, je gratte le givre du hublot et je regarde le paysage de la Pologne puis des deux Allemagne que nous survolons. Et à un moment on entend une très forte vibration. Le train d’atterrissage gauche est descendu mais le droit reste à mi-parcours. Je suis étonné parce que le paysage n’est pas celui du canton de Zurich mais je reconnais le Rhin bien visible et je me laisse penser que nous allons atterrir à Bâle. Mais le pilote vient voir par le hublot l’état du train d’atterrissage qui n’est toujours pas descendu complètement. Dans un bruit inquiétant les roues remontent et nous repartons sans savoir la destination. Au bout d’un « long » moment re tentative de descendre les trains d’atterrissage et.. ouf, après deux essais ils sont bien en place. Je reconnais le lac de Zurich cette fois que nous survolons et nous atterrissons sains et saufs à Kloten, plusieurs camions nous attendaient en bout de piste au cas où? |
1977 départ pour la Pologne encore une fois. A bord d’un Boeing 747 de Genève à Zurich, pour prendre un biréacteur de la Lot en direction de Varsovie. Il neige des chatons, et le Boeing finit son atterrissage planté à côté de la piste dans l’herbe, on vient nous chercher en bus. D’ailleurs on apprend que l’aéroport de Bâle-Mulhouse est fermé à cause de la neige.
Le reste du voyage se passe sans encombre.
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Fin 1979 grand départ pour Phoenix rejoindre le cirque
Vargas. Mon quatrième voyage en avion et le premier pour le reste de la
famille. Genève – Las Vegas – Phoenix. J’essaie de ne pas trop montrer
ma peur, mais les vols se passent bien. Enfin, nos bagages, y compris
nos selles, sont perdus, peut-être restés en panne à Las Vegas... |
Mes aventures en avion ne sont pas finies car en 2004 je me
rends à Séville pour acheter quelques chevaux espagnols. Voyage aller,
encore une frayeur : juste atterrissage en deux fois car une vache se
trouve au milieu de la piste et le pilote a juste le temps de mettre
les gaz et re décoller pour ne pas heurter la sale bête. Au retour à bord d’un Jumbolino, juste quelques pièces de l’aile qui se détaches, j’appelle le steward qui me dit que ce ne sont pas des pièces importantes. |
Alors
quelqu’un a-t-il le courage de venir faire un petit vol avec moi ?
Afin de casser la malédiction !
CONTACTER PAR EMAIL: henri@wagneur.ch
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