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No: 17 posté le
09.03.2023
Réflexion sur le courant actuel
de personnes
qui se prétendent agissant pour le bien des animaux
Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre 1 LES ANTICIRQUES
Chapitre 2 LES VRAIS DÉFENSEURS DES ANIMAUX
Chapitre 3 LA SOLUTION
Chapitre 4 ANIMALISTE
INTRODUCTION
Cette
réflexion ne tient compte que de mes propres expériences qui
débutèrent en 1978 avec ma première tournée au cirque Nock en Suisse et
qui se sont terminées
fin 2016 avec le cirque Piedon en France. Elle montre les conditions
dans ces
deux pays principalement mais aussi dans d'autres pays d'Europe.
Elle fait suite à la polémique qui est relancée régulièrement et la
confusion qui se crée entre les associations de défense des animaux
(les vraies), les végans, les antispécismes, les animalistes et les
anticirques avec animaux.
Chapitre 1 LES ANTICIRQUES
Les activistes anticirques avec animaux qui manifestent munis de pancartes et qui haranguent les familles qui désirent assister aux spectacles des grandes enseignes circassiennes, représentent une forme de racisme nouveau. Il suffit de suivre les commentaires de leurs souteneurs sur Internet: grossiers, diffamatoires, mensongers, offensants, fanatiques, allant jusqu'à des menaces de mort. |
Dans la propagande sur leurs sites et sur les réseaux sociaux, ils
utilisent des vidéos qui ne sont plus d'actualité, tournées au siècle
dernier dans les pays de l'Est ou d'Asie où la situation dans certaines
régions est encore épouvantable pour nos amis les animaux. Ils
publient aussi des affirmations pleines de grossières erreurs
démontrant ainsi leur totale incompétence en matière de
connaissance des animaux.
Par exemple: J'ai vu sur FB une activiste qui montrait la
vidéo d'un chameau sans incisives sur la mâchoire supérieure laissant
supposer qu'elles avaient été arrachées par leur dresseur et une autre
décrivant les marques sur les genoux de dromadaires argumentant
qu'il s'agissait de cicatrices de sévices perpétrés dans un cirque. Ces
personnes démontrent leur parfaite ignorance sur le sujet, car les
camélidés, à l'instar des ruminants, n'ont pas de dents (incisives) sur
le devant de la mâchoire supérieure (à l'exception de la Vache Qui
Rit!) et les marques sur les genoux sont naturelles et formées de
durillons épais faits pour les protéger des brûlures lorsqu'ils se
couchent sur le sable et les cailloux du désert... Régulièrement
d'autres internautes confondent éléphants africains et indiens en
commentaires de photos (c'est connu un éléphant, ça trompe!).
Les anticirques avec animaux ne proposent aucune solution
crédible, pour la bonne et simple raison que l'on n'en a pas besoin!
- Ils disent "mettez les éléphants des cirques
dans des sanctuaires
"
(ou
plus stupide, relâchez-les en liberté). Ces sanctuaires n'existent pas
(ou si peu, justement en mains des circassiens pour leurs propres
éléphants) et ne rendraient pas ces animaux plus heureux, car les
éléphants ont besoin des personnes qui s'en sont occupés pendant
des années. Certains éléphants s'attachent tellement à leur dresseur
qu'une fois séparés d'eux ils se laissent mourir, ce n'est pas une
légende mais bien réel, car je l'ai tragiquement
vécu. En plus ceux qui n'ont pas vécu toujours ensemble ne
se lient pas aussi facilement d'amitié avec d'autres, les dresseurs
peuvent le confirmer, il faut parfois les séparer. Les zoos sont très
peu aptes à accueillir de nouveaux pachydermes, certains en ont déjà et
d'autres ne sont pas équipés pour en recevoir. Et le plus ironique: La
plupart des anticirques avec animaux sont aussi contre les zoos!
Certains projets de sanctuaires pour éléphants sont en réalité une forme de zoo, malgré qu'ils disent que la taxe d'entrée pour voir les pachydermes n'est pas le prix d'un billet d'entrée mais un don! Qu'elle ironie, les vrais défenseurs des animaux ne sont pas idiots à ce point là! |
-
Ce qu'ils ne disent pas, c'est que les éléphants qui
sont actuellement dans les cirques, sont âgés, qu'ils vont disparaître
d'eux-mêmes par la simple loi de la nature et pour la plupart plus
vieux que dans la vie sauvage.
Il est vrai que concernant les africains, ils ont été prélevés (au
XXème siècle) de la vie sauvage lorsqu'ils étaient bébés. Mais en
général dans des réserves où ils étaient en surnombre, c'est fini, le
commerce est interdit à l'exception de quelques jeunes sujets sauvés
des braconniers et élevés par les gardes qui finiront dans quelques
grands zoos sélectionnés fautes de pouvoir les relâcher. Ou achetés par
des pays du Golfe, très riches, très riches. !Quant aux asiatiques, la
plupart des survivants ont été achetés en Asie dans des pays qui
utilisaient leurs mères pour des travaux dans les forêts ou pour
promener les touristes. C'est fini aussi pour eux, il est désormais,
depuis longtemps, interdit d'importation en Europe, pour d'autres pays
le commerce continue malheureusement!
- Ils disent: "prenez exemple sur les cirques sans
animaux comme le
Cirque du Soleil " cirque subventionné et aux prix des places exorbitant.
Tout d'abord, les cirques dits contemporains,
n'attirent pas du tout les mêmes spectateurs, car ils sont plus
appréciés par un public adulte. Le cirque traditionnel avec animaux
reste un spectacle type pour les enfants (justement grâce en partie à
leurs animaux). Et puis les cirques contemporains survivent pour la
plupart grâce à de substantielles subventions (même en France).
D'ailleurs la plupart des anticirques avec animaux avouent qu'ils
n'ont jamais assisté à une représentation d'un Cirque du Soleil..
- Ils disent aussi : "les associations contre les
animaux dans les cirques ont réussi à faire fermer le plus grand cirque
du monde, Ringling, Barnum et Bailey
". C'est parfaitement faux et certifié par son directeur
Kenneth Feld. D'ailleurs même
certaines associations qui avaient dénoncées les soi-disant mauvais
traitements aux animaux ont été contraintes à payer de grosses sommes
de dédommagement au cirque.
A la
suite de demandes des anticirques avec animaux
certaines communes interdisent les cirques avec animaux. Elles ne se
soucient pas du bien-être des animaux mais cherchent sous forme de
racolage à s'octroyer une bonne conscience afin de s'attirer quelques
partisans de plus. Lors de discussions en conseil municipal elles
n'écoutent que l'avis des anticirques avec animaux décrivant des
situations qui n'ont rien à voir avec la réalité. Ceux qui prennent ces
décisions n'ont pour la plupart jamais visité un cirque. De plus ces
interdictions ne seraient pas légales d'après le Président de
l'Association des Maires de France.
D'autres
communes plus perfides, ne proposent plus que des places en dehors des
villes, ou trop chères (certaines vont jusqu'à tripler sans
avertissement le prix de l'emplacement d'une année à l'autre), ou
encore interdisant l'affichage de publicité. Ce qui revient au même
car les cirques n'ont plus aucun intérêt à y s'installer. Les plus
vicieuses ont planté des arbres sur leur parking de sorte qu'un
chapiteau ne peut pas y être monté!
C'est lâche et lamentable!
A noter que les forains ont aussi les mêmes discriminations, mais
pourtant ils n'ont pas d'animaux !
Ne s'approcherait-on pas d'une forme de racisme comme supposé
plus haut envers les gens du voyage?
En supposant qu'un jour tous les cirques ne puissent plus produire des
spectacles avec animaux, que se passerait-il?
Tout d'abord par soucis de concordance et d'honnêteté, il faudrait
aussi
dans le même temps interdire toutes les compétitions et présentations
qui utilisent des animaux exotiques, sauvages ou domestiques, bien plus
lucratives que les animaux de cirque ne sont, et c'est là
malheureusement que l'intégrité des animaux n'est souvent pas
respectée, voire même jusqu'à la mise à mort cruellement!
Des milliers de
personnes se retrouveraient sans travail, sans lieux pour
se poser, sans argent pour nourrir leurs animaux, leurs véhicules ne
pourraient plus se déplacer, et qu'adviendrait-il du futur de leurs
enfants? Ce serait une crise humanitaire (et animale) de plus.
Prenez l'exemple du Mexique qui avait interdit les animaux dits
sauvages
dans les cirques: Le résultat a été que des centaines de tigres et de
lions
ont dû être euthanasiés (on parle de plus de 350) dont une grande
quantité a fini dans les échoppes de taxidermistes, les autres vendus à
des privés échappant ainsi à tout contrôle. De nombreux cirques ont
fait
faillite. Aux dernières nouvelles: L 'État serait en partie revenu en
arrière ?
Chapitre 2 LES VRAIS DÉFENSEURS DES ANIMAUX
Ce
sont toutes sortes d'associations de protections des animaux:
Elles ont toute mon estime lorsqu'elles recueillent des chiens
abandonnés,
lorsqu'elles organisent des campagnes de stérilisation pour des chats.
Je les soutiens lorsqu'elles construisent des refuges pour les
animaux
abandonnés ou maltraités.
Je ne manque pas de les féliciter lorsqu'elles réussissent à
faire
fermer des abattoirs où les animaux sont suppliciés, de même pour
des élevages infâmes.
Je leurs tire mon chapeau lorsqu'elles
déposent des plaintes en bonne et due forme, contre des élevages,
contre des privés et aussi contre des cirques, en cas de mauvais
traitements avérés sur leurs animaux.
Il est possible que certaines de
ces associations ont commis quelques abus financiers, mais il ne faut
pas les mettre toutes dans le même panier.
Je citerais en exemple une association suisse qui lutte contre la
maltraitance animale et la chasse et qui a réussi à faire de sorte que
deux grandes chaînes de supermarchés ne s'approvisionnent plus chez des
éleveurs de porcs qui les maintenaient dans des conditions infâmes. Les
organes de contrôle étaient pourtant au courant, mais n'avaient pas
réussi à faire fermer (ces élevages ont fini par
s'arrêter faute de clients).
En Suisse les associations de protections des animaux ont collaboré en
toute sérénité à
faire établir de nouvelles lois sur
la protection des animaux très strictes;
dimensions larges des enclos, cahier des sorties journalières, pour
tous les détenteurs d'animaux de loisir ou de rente, tous les zoos et
pour les cirques. D'ailleurs certains cirques ont renoncé d'eux-mêmes
aux fauves et aux éléphants car les exigences sur les dimensions des
enclos et des cages sont telles, qu'elles ne sont plus compatibles à la
plupart des places dans les villes, soit parce que la surface proposée
est trop petite ou soit parce que le prix au mètre carré est trop
élevé. En Suisse en 2017 il n'y a plus de cirque avec éléphants, seuls
deux cirques ont
engagé des fauves en 2016 et un en 2017 et sont surveillés dans chaque
ville par les
vétérinaires responsables du contrôle de l'application des
réglementations. Des plaintes des associations ont été déposées en 2016
et n'ont donné aucune suite car il a été constaté que le animaux
étaient bien traités et les enclos largement plus grands que les
réglementations en vigueur l'ordonnaient. En Suisse il y a parfois
encore certains cirques qui présentent des fauves, ce sont des cirques
étrangers qui font
une brêve incursion dans notre pays.
Je sais aussi qu'en Allemagne, à chaque fois qu'un cirque s'installe
dans une ville, l'autorisation d'ouvrir n'est octroyée qu'à la suite de
la
visite de contrôle à laquelle assiste un vétérinaire officiel afin de
constater l'état des animaux et si les installations de ceux-ci sont
réglementaires. Dans ce même pays les animaux dits "exotiques ou
sauvages", de devraient plus être autorisés à être présenté. Pourtant
c'est aussi le cas en Italie. Ces deux pays ont de magnifiques numéros
de fauves dressés par des personnes dignes de faire ce travail.
Chapitre 3 LA SOLUTION
Il n'y aura jamais de solution idéale pour les animaux et leurs détenteurs. Mais la meilleure manière d'agir est de faire élaborer des lois mieux adaptées à tous les animaux. Pas seulement dans les cirques, mais dans les élevages, sur les champs de courses, chez les chasseurs, les fermes et naturellement chez tous les particuliers. Pour tous les animaux naturellement; du poisson rouge au rhinocéros comme c'est le cas en Suisse (oui pour les poissons rouges aussi, vous avez bien lu!).
Il faut faire établir les réglementations et les lois par des personnes compétentes connaissant les animaux (vétérinaires, éthologues, éleveurs et dresseurs) les faire approuver et entériner. Et.. |
Plus
important: les faire appliquer, ce qui n'est déjà pas le cas avec les
réglementations actuelles.
Je me pose souvent les questions:
"La vie d'un éléphant vaut-elle plus que celle d'un cochon? "
"Celle d'un tigre plus que celle d'un chien?"
"Celle d'un cheval plus que celle d'un taureau?"
Pour moi tout animal
est un être vivant qui a droit à autant de respect
qu'il soit domestique, exotique ou sauvage, petit ou grand. Nés en
captivité, sans l'avoir choisi, ils ont le droit d'y rester, mais dans
de
bonnes conditions et en sécurité, et le cirque peut leur offrir cela.
Il est habitué à l'homme et ne peut pas vivre sans sa protection.
Au fait quelles sont les propositions de solutions pour: Le gavage? La
corrida? Les courses de chevaux? L'abattage rituel? Il faudra bien les
inclure dans la réglementation, on ne peut pas se focaliser que sur
les animaux des cirques!
Oui mais les activistes disent que déjà les expériences sur les
animaux n'ont plus lieux grâce à eux, que c'est déjà un bon début! Et
bien non! Ces expériences se sont exportées dans des pays où il n'y a
aucun contrôle (loin des yeux, loin du coeur).
C'est pire qu'avant!
Un autre exemple, en Suisse; le transit Nord Sud et Sud Nord des
animaux vivants de boucherie est interdit depuis quelques années
déjà, résultat: les trains routiers contournent la Suisse et les
animaux
voyagent plus longtemps! Dans d'autres pays d'Europe des animaux
voyagent des jours entiers sans boire et sans manger, pourquoi ne
pas interdire les transports des animaux de boucherie vivants de plus
de
200km par exemple, d'obliger un abatage de proximité et de faire
voyager la viande dans des frigos? Je ne pense pas que cela doit
coûter beaucoup plus cher. Je me rappelle avoir assisté au
débarquement à Bari dans les Pouilles de chevaux sud-
américains qui avaient fait un voyage de plus d'un mois dans un cargo
italien (ils étaient plus d'un millier dans le même bateau et nombreux
mourraient pendant le voyage). J'arrivais à en sauver quelques-uns à
chaque fois, mais la plupart des autres finissaient sur les marchés de
boucherie du nord de l'Italie avec encore à la clé un long voyage
pénible en camion. J'ai vu aussi en Espagne des élevages de chevaux de
boucherie immondes, c'est animaux vont ensuite être abattus en France
et ailleurs ou la viande de cheval est appréciée.
Les végans;, le végétariens et les végétaliens disent avoir la
solution: "Ne mangez plus de viande!"
Chapitre 4 ANIMALISTE
J'en déduis que sont qualifiés "d'animalistes" les personnes dont les buts sont de défendre les animaux qui ont décidé de vivre en harmonie avec leurs animaux.
En tout cas :
- Pas ceux qui vandalisent le travail de ceux qui possèdent des animaux !
- Pas ceux qui enferment leurs enfants
dans des cages devant des établissements qui possèdent toutes les
autorisations de détenir leurs animaux.
- Pas ceux qui menacent de mort et
autres injures par réseaux sociaux interposés.
- Pas ceux qui se réjouissent de la mort
d'un circassien.
- Pas ceux qui brandissent des pancartes
sur la maltraitance des animaux en tenant à la laisse leur chien sans
boire et en plein soleil. Ou qui le laisse seul dans leur petit
appartement de 7h00 du matin à 19h00 du soir.
- Pas ceux qui exposent (sur Internet)
photos et vidéos mensongères datant pour la plupart du siècle dernier
et de plus hors d'Europe.
- Pas ceux qui récoltent des milliers
d'Euros pour soi-disant aider les animaux recueillis et finissent par
les euthanasier après les avoir fait vivre leur dernier séjour dans des
lieux sordides ressemblant plus à des camps rappelant d'horribles
souvenirs.
Donc si j'ai bien compris ; les vrais "animalistes"
sont les gens des cirques ! Il ne correspondent pas en tout cas aux
descriptions si-dessus.
Parce qu'
:
- Ils travaillent dure pour offrir à
leur animaux le maximum de confort possible.
- Ils essaient de donner à leur enfants
la meilleure éducation malgré que certaines villes refusent ceux-ci
dans leurs écoles.
- Ils proposent de démontrer que leurs
méthodes d'éducation utilisées avec leurs animaux sont compatibles avec
leurs dispositions naturelles. Mais les soi-disant défenseurs refusent
en général de venir dans leurs établissements pour le constater.
- Ils utilisent une grande partie de
leurs gains pour fournir une nourriture adaptée à chaque espèce, des
contrôles réguliers auprès de vétérinaires spécialisés et ne rechignent
pas à dépenser de grosses sommes d'argent pour les soigner.
- Ils aiment réellement leurs animaux
contrairement à ce que disent les associations qui sont contre les
animaux au cirque.
Pour clore le débat
: les vrais "animalistes" sont les circassiens qui sont aussi comme
certaines associations contre les corridas, contre les élevages pour la
fourrure, contre les élevages intensifs et contre certains abattoirs où
les animaux sont tués sans ménagement.
Naturellement comme dans
toute société il y a les mauvais et les bons ; chez les circassiens et
les associations.
Les vrais végétariens et
les vrais végétaliens sont en général des personnes qui gardent leurs
convictions pour elles et n'essaient par des propos mensongers de
convertir le monde entier à leur alimentation. J'ai du respect pour
certains d'entre eux.
Sommes-nous les vrais "animalistes"?
CONTACTER PAR EMAIL: henri@wagneur.ch
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